Merci à Anaïs Romeiro et Luke Laissac du journal Sud-Ouest qui sont
venus me rencontrer dans mon atelier cette semaine. L'article parait aujourd'hui :-))
Juste une ou deux petites erreurs à rectifier (pas très graves) .
Je ne suis pas encore à plein temps dans mon atelier, mais je l'espère.
Un jour viendra..
http://www.sudouest.fr/2015/01/25/les-poupees-du-japon-seduisent-jusqu-a-pau-1808291-4344.php
Juste une ou deux petites erreurs à rectifier (pas très graves) .
Je ne suis pas encore à plein temps dans mon atelier, mais je l'espère.
Un jour viendra..
http://www.sudouest.fr/2015/01/25/les-poupees-du-japon-seduisent-jusqu-a-pau-1808291-4344.php
Les kokeshi, poupées japonaises traditionnelles, ont trouvé leur créatrice paloise en la personne de Carole Lévy Kerebel, céramiste et ancienne libraire passionnée.
"Traditionnellement faites en bois tourné au pays du soleil levant, les
kokeshi sont des petites poupées décorées que l'on offre en gage
d'amitié ou d'amour. Carole Lévy Kerebel, céramiste installée à Pau,
crée sa propre version de ces poupées porte-bonheur, cette fois-ci en
terre.
Dans son atelier installé au sein de la maison, l'ambiance est «
sereine ». On y trouve des motifs japonais fixés sur les murs, des piles
de livres sur la culture nippone (vestiges de son activité parallèle)
et des dizaines de petites poupées et tableaux gravés de lettres
d'imprimerie sur des étagères. Carole Lévy -Kerebel se consacre
désormais entièrement à ses créations.
Premières amours
« J'ai commencé la céramique quand j'étais adolescente puis j'ai suivi une formation à l'école des Beaux-arts de Tarbes en section céramique. Dans la foulée, j'ai tenu un atelier pendant trois-quatre ans avec ma belle-mère, elle aussi céramiste », raconte-t-elle. Une passion, mais un mode de vie relativement aléatoire dont elle se détourne par la suite.
Devenue libraire chez Tonnet, elle consacre vingt-cinq ans de sa vie professionnelle aux livres y compris chez elle, aux côtés de son époux, fondateur des éditions Cairn. Elle ne délaisse pourtant pas sa passion de la céramique. À la fermeture de la librairie jeunesse dont elle était devenue responsable, elle décide de se lancer dans l'aventure, soutenue par son mari, et choisit comme modèle fétiche les kokeshi. « L'éducation que mon père m'a donnée était très influencée par le Japon ancien et quand je me suis remise à la céramique, je voulais chercher des influences très personnelles et j'ai tout de suite pensé à ce pays. En plus j'adore le message de bienveillance qu'elles véhiculent. »
Un travail de longue haleine.
Ces poupées évoluent dans un univers de tranquillité et de sérénité, chez Carole Lévy Kerebel. « Je fais du “slow-made”. Pour moi chaque chose doit prendre le temps qu'il faut, ce n'est pas une question de rentabilité. » D'autant plus que la création de ces poupées est un travail minutieux.
Après avoir modelé la forme à la main et avoir fait de l'estampage (formation des différentes pièces qui composent une Kokeshi), elle les lisse avec une estèque puis les polit avec une pierre d'agate. La kokeshi est ensuite gravée et tout un travail de décor de la poupée est réalisé. C'est après cette étape qu'entre en jeu la sigillée, qui donnera ces tons ambrés et gris si particuliers aux Kokeshi de Carole Lévy Kerebel. La sigillée, qu'elle fabrique elle-même, est un revêtement constitué de terre et d'eau, appliquée en couches consécutives comme un travail de laquage. C'est ce revêtement 100 % naturel qui, une fois cuit et enfumé, réagit et créé divers motifs. « Je recherchais des résultats aléatoires et surprise, la sigillée me le permet ».
Ces réactions chimiques aléatoires rendent chaque pièce unique et s'il n'y a pas d'histoire spécifique pour chacune de ces créations, Carole Lévy Kerebel avoue volontiers « apporter une attention particulière à chacune des œuvres », n'hésitant ainsi pas à passer plusieurs semaines sur une seule et unique pièce.
Habituée à faire la promotion d'auteurs pendant de longues années, c'est à son tour de se mettre en avant. Exposées lors de diverses manifestations artistiques temporaires, ses créations sont visibles à la boutique d'art TACT de Pau (1), ainsi qu'à la boutique Le Colibri Maya (2) de Saint-Jean-de-Luz. Elle exposera également à Arts en vrac à Salies-de-Béarn le 4, 5 et 6 avril 2015. Anaïs Romeiro
(1) 9 rue Jeanne d'Albret (2) 2 rue Saint-Jean www.kokeshiclk.blogspot.com
Premières amours
« J'ai commencé la céramique quand j'étais adolescente puis j'ai suivi une formation à l'école des Beaux-arts de Tarbes en section céramique. Dans la foulée, j'ai tenu un atelier pendant trois-quatre ans avec ma belle-mère, elle aussi céramiste », raconte-t-elle. Une passion, mais un mode de vie relativement aléatoire dont elle se détourne par la suite.
Devenue libraire chez Tonnet, elle consacre vingt-cinq ans de sa vie professionnelle aux livres y compris chez elle, aux côtés de son époux, fondateur des éditions Cairn. Elle ne délaisse pourtant pas sa passion de la céramique. À la fermeture de la librairie jeunesse dont elle était devenue responsable, elle décide de se lancer dans l'aventure, soutenue par son mari, et choisit comme modèle fétiche les kokeshi. « L'éducation que mon père m'a donnée était très influencée par le Japon ancien et quand je me suis remise à la céramique, je voulais chercher des influences très personnelles et j'ai tout de suite pensé à ce pays. En plus j'adore le message de bienveillance qu'elles véhiculent. »
Un travail de longue haleine.
Ces poupées évoluent dans un univers de tranquillité et de sérénité, chez Carole Lévy Kerebel. « Je fais du “slow-made”. Pour moi chaque chose doit prendre le temps qu'il faut, ce n'est pas une question de rentabilité. » D'autant plus que la création de ces poupées est un travail minutieux.
Après avoir modelé la forme à la main et avoir fait de l'estampage (formation des différentes pièces qui composent une Kokeshi), elle les lisse avec une estèque puis les polit avec une pierre d'agate. La kokeshi est ensuite gravée et tout un travail de décor de la poupée est réalisé. C'est après cette étape qu'entre en jeu la sigillée, qui donnera ces tons ambrés et gris si particuliers aux Kokeshi de Carole Lévy Kerebel. La sigillée, qu'elle fabrique elle-même, est un revêtement constitué de terre et d'eau, appliquée en couches consécutives comme un travail de laquage. C'est ce revêtement 100 % naturel qui, une fois cuit et enfumé, réagit et créé divers motifs. « Je recherchais des résultats aléatoires et surprise, la sigillée me le permet ».
Ces réactions chimiques aléatoires rendent chaque pièce unique et s'il n'y a pas d'histoire spécifique pour chacune de ces créations, Carole Lévy Kerebel avoue volontiers « apporter une attention particulière à chacune des œuvres », n'hésitant ainsi pas à passer plusieurs semaines sur une seule et unique pièce.
Habituée à faire la promotion d'auteurs pendant de longues années, c'est à son tour de se mettre en avant. Exposées lors de diverses manifestations artistiques temporaires, ses créations sont visibles à la boutique d'art TACT de Pau (1), ainsi qu'à la boutique Le Colibri Maya (2) de Saint-Jean-de-Luz. Elle exposera également à Arts en vrac à Salies-de-Béarn le 4, 5 et 6 avril 2015. Anaïs Romeiro
(1) 9 rue Jeanne d'Albret (2) 2 rue Saint-Jean www.kokeshiclk.blogspot.com